Que ce soit en Corée, au Japon et même de retour en France, j’ai jamais vraiment pu m’empêcher de regarder des films coréens. Que ce soit la comédie romantique à l’eau de rose (level asian) ou les thrillers hyper dark qui osent des trucs inimaginables, mais il s’avère que le film Miracle in Cell no.7 dont je parle dans cet article ne fait partie d’aucune de ces deux catégories.
Il est à la fois difficile de le résumer et de lui attribuer une catégorie. En Corée, c’est quand même le sixième film ayant fait le plus d’entrées au cinéma. Warning : Même si cet article ne comporte pas de spoilers directs, il risque de vous gâcher l’intrigue, je vous conseille donc de voir le film avant même d’aller plus loin (genre… maintenant ! Allez !)
Synopsis : Le film raconte l’histoire de Youngu, un père célibataire mentalement handicapé, qui sur un malentendu va se voir accuser du meurtre d’une petite fille. Pendant son séjour en prison, il va faire la rencontre d’une joyeuse bande de canailles, qui vont finalement l’aider à revoir sa propre fille.
Les coréens sont décidément doués pour passer d’un genre à un autre durant le même film, c’était particulièrement le cas pour un film qui m’a beaucoup marqué, Chilling Romance, qui réussissait à mélanger Horreur et Humour, avec brio. Dans Miracle in Cell no.7, c’est beaucoup moins marqué, mais on fait la navette entre des scènes abordant des sujets sérieux voire graves et des scènes hilarantes mettant en scène l’adorable petite Yeseung. Alors impossible de faire un article sans parler d’elle, en plus d’être le personnage principal du film, c’est clairement un -si ce n’est le- point fort du film. Sowon Kal, âgée de 7 ans pendant le tournage du film, fait preuve d’un jeu d’acteur tout bonnement bluffant. Terriblement drôle, touchante mais surtout irrésistiblement mignonne, impossible de résister à son charme !
Et le mieux, c’est que les autres acteurs sont bien loin d’être en reste ! Seung-Ryong Ryu, qui joue justement le père de la petite, est absolument méconnaissable, si vous l’avez déjà vu dans une oeuvre différente (Personal Taste par exemple), vous aurez bien du mal à croire qu’il s’agisse de la même personne. Chaque membre de la bande de prisonniers a une personnalité propre qui participe grandement à l’aspect comique du film. On s’attache à tous les personnages de Miracle in cell no.7 avec une vitesse hallucinante !
Les films coréens s’inspirent assez fréquemment de grands classiques du cinéma, les réalisateurs sont en effet de très bons élèves qui savent s’approprier les classiques et le public coréen aiment profiter d’un film “à la coréenne” suivant des scénarios célèbres, parfois peu connus des coréens. Pour Miracle in Cell no.7, on sent des inspirations vacillant entre La vie est belle et La ligne verte, les aspects dramatique et prenant sont bien présents, le tout mêlé à un humour constant et attachant.
Pour moi, Miracle in Cell no.7 est un véritable chef-d’oeuvre qui mérite sa place dans mon palmarès aux côtés de The Host. À voir de toute urgence !
Article rédigé par Maw